Arrivé à 4h du matin sur Uyuni. Les rues sont calmes, à cette heures les chiens font la loi. Andrew un americain rencontré ds le bus, et moi sommes escortés par 2 chiens jusque notre hotel. Attention pas le droit de marcher en dehors du trottoir sinon ils aboient. Arrivé à l'hôtel un petit dodo de 4h avant de se lancer ds le salar de uyuni. Le matin après un double pancake chocolat et milkshake à l'ananas, je rencontre mes 5 compagnons de route, tous israeliens pour les 3 prochains jours. Premières étapes le cimetière de train en plein désert qui fonctionnaient au charbon, aujourd'hui désuet. 2 ème étape le salar de uyuni cette immense mer de sel asséchée, qui pendant la saison des pluies se remplie. Alors la différence entre la terre et le ciel ne peut se faire, l'horizon n'existe plus.
J'apercois sur le chemin qq maisons entièrement faite de briques de sel asséchées pouvant résister aux intempéries durant des années. Au milieu de ce désert immaculé nous atteignons l'île d'incahuasi aux innombrables cactus poussant de qq cm par an. Un magnifique panorama s'offre à nous, cerné par des chaînes de montagnes arides aux teintes rouges beiges et marrons. Nous finissons par rejoindre notre hôtel. En rentrant je m'aperçois que le sol est couvert de sable ou plutôt de sel. Les tables, chaises, meubles sont également fait en briques de sel asséchées. Après le dîner les amateurs de splifs se mettent au travail. Après 2 tours de table je les ai tous perdu... Maur, Rita, Staf, Yaronne, Rottène tout droit sorti de leur service militaire de 2 à 3 ans et tout juste âgées de 23ans, semblent encore très indecis quant à leur avenir. J'essaye d'engager des conversations en anglais mais elles bifurquent rapidement en hébreux... je me sens seul... je n'ai rien contre les israéliens mais c'est la 3eme fois que j'en rencontre et à chaque fois c'est la même chose, ils restent entre eux et ne semblent pas vouloir s'intéresser aux étrangers et ne cherchent pas spécialement à communiquer en anglais ou espagnols. Le séjour risque d'être long.
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