dimanche 18 janvier 2015

Praia do Rosa

Arrivé au terminal de bus de florianopolis j'achète mon billet de bus pour praia do rosa. et patiente devant la porte d'embarquement. un homme doit venir pour annoncer l'arrivée des bus. je me renseigne autour de moi pour savoir quel bus je dois prendre, les gens me disent qu'il n'est pas encore là. 10min après l'heure de départ prévue je me renseigne auprès du guichet. il m'annonce que le bus est déjà parti! "comment ça déjà parti?". un homme serait venu annoncer le bus à 3 reprises à la porte d'embarquement oú je me trouvais. soit c'est un nain pygmée muet, soit un sélenite, parce qu'en l'occurrence je n'ai aperçu aucun être humain faisant une telle annonce. ce qui est paradoxal est que je suis le seul à l'avoir raté. je ne suis pas content du tout. je vais voir l'entreprise qui m'a vendue le billet. le prochain bus part 3h plus tard et me fait arriver à 1h du matin sur praia do rosa. le hic est que je dois prendre un autre transport pour l'hôtel situé à 20km de l'arrêt... Après minuit plus aucun transport n'est disponible même les taxis sont couchés. 20km à pied ça use les souliers surtout avec 30kg sur le dos... je contacte l'hôtel qui me dit qu'il peut venir me chercher à l'arrêt de praia do rosa moyennant une compensation financière. je valide. 22h30 le bus démarre, il me reste 2% de batterie, mon chargeur externe est à plat. j'apprends que le bus ne va pas au même arrêt que j'ai annoncer àmon hôtel... j'envoie un mail rapidement pour modifier le lieu de rdv, et celui ci me réponds illico, cependant mon telephone se coupe avant que je puisse confirmer l'horaire. reste plus qu'à espérer que qqn sera là à mon arrivé. par chance Roger, 32ans surfeur invétéré et bon Buveur de caipirinha travaillant à l'auberge m'attend. celui ci parle espagnol, le contact se fait rapidement et facilement.le lendemain je pars à la conquête des plages du nord lors dun trek improvisé. praia do rosa, belle plage aux vagues généreuses non surchargées, et aux sables fin et blanc. puis je découvre après 1h de marche à travers la jungle, une plage quasi déserte nommée praia vermelho "rouge" plus petite et aux sables grisonnant non dénuée de charme. je poursuit jusque praia ouvido oú toutes les voitures sont alignées sur la plage, à 10m de l'eau, coffre ouvert et musique à volonté... impersonnelle. je m'arrête, et fait demi tour. De la pointe, je peux apercevoir "Garatuba" une autre station avec de nombreux buildings.de retour à l'auberge je fais la connaissance d'un portuguais "nelson" de 38ans. et d'argentines carolina 22ans, manuela 21ans, valeria 36 ans et yanina 32ans. nous organisons une sortie le lendemain pour guarda do embau. visite auparavant d'un petit village de pêcheur typique et charmant " pinheira ". nous arrivons ensuite sur "praia da guarda do embau" une autre station réputée pour sa rivière venant créer une presqu'île de sable avant de se jeter ds l'océan. une plage surchargée de nombreux bars ambulants de touriste, une eau trouble et foncée. nous convenons de poursuivre le chemin en direction d'une petite plage "prainha" un peu plus loin. La plage parfaite, avec des vagues parfaites formant des tubes parfait pour le bodysurf et sans la masse touristique.le soir même une grosse soirée s'organise au sein de l'auberge avec "churrasco" (un barbecue brésilien que je préfère de loin à l'asado" argentin.). Roger nous sort ça chope de 2L rempli de caipiroska, que nous partagons tous comme un calumet de la paix. Après 4gorgées Roger commence à répéter 3fois chaque mot, les phrases deviennent longues et très drôles d'autant qu'il reste bloqué avec un sourire hollywood chewing gum à chaque fois qu'il parle... ( cf la photo)le lendemain, première journée de pluie complète. j'en profite pour faire du tri ds mes photos, publications, articles, musiques et me reposer. la dernière  journée sur le site, me mène a praia do luz et praia da ibarraqueira séparée par une rivière se jetant ds l'océan. un fort courant embarque tous les petits se baignant ds ces 50cm d'eau douce jusque l'océan, ce qui est dangereux, d'autant plus que tous les petits semblent ne se baigner que ds cet endroit.le moment du départ arrive, et me dirige vers balneario camboriu pour cette fin de semaine.
Vue de l'auberge
Praia do rosa
Praia do rosa
Praia vermelha
Praia vermelha
Praia ouvirto
Pinhadeira
Guarda do embau
Guarda do embau
Guarda do embau
Valeria, Roger, Yanina, Nelson, moi
Prainha
Caipirovka ( caipirinha + vodka)
Roger
Yanina
Manu, carolina
Roger , alexander
Praia do rosa
Praia Luz
Praia ibarraqua
Le bataclan de l'auberge

Florianopolis

mon record... 35h de bus pour faire buenos aires - florianopolis, et passage de la frontiere argento bresilienne pour la 2e fois. à mon arrivée une seule chose me vient en tête, prendre une douche. une visite rapide du centre ville sans grand intérêt hormis la place du XV novembre au sein de laquelle on peut y trouver un figuier centenaire avec une tradition consistant à tourner 1 fois autour ds le sens horaire pour vouloir revenir à florianopolis, 2fois pour avoir une copine/copain puis 5fois pour que son mariage perdure. ( sans commentaire). on note également au sein de cette magnifique place la catédrale metropolitana et le majestueux musée historique de santa catarina. l'intérêt principal de florianopolis est son île, dénommée santa caterina, station balnéaire des brésiliens de sao paulo et porto alegre ainsi que de nombreux argentins. le dépaysement est total. l'océan atlantique sur fond de montagne de forêt tropicale. bref du relief, de la couleur et de la chaleur.je m'aventure au sein de l'île pour rejoindre mon hostel situé  à Barra da lagoa sur la côte Est et surtout prendre une DOUCHE!! je repère rapidement les lieux afin de me familiariser avec. puis mon premier bain de l'année, mémorable puisque mon coeur ne l'a pas apprécié. en effet un passage en fibrillation auriculaire (arythmie) comme à son habitude tous les 4mois. un grand moment de solitude.je rentre tranquillement à l'hostel en espérant que cela passera avec une sieste. je repère les hopitaux de proximité, et me couche. Le lendemain la crise n'est toujours pas passé, après avoir testé de nombreuses manoeuvres vagales,je n'ai pas d'autre choix que de prendre mon comprimé de flecaine. Et je patiente de nouveau. j'espère seulement que mes vacances ne vont pas se terminer sur cet épisode. 3h plus tard la crise est enfin passée. la libération. c'est fou comme le temps peut paraître long ds ces moments là. je peux enfin débuter la visite de l'île. je me lance à la conquête du nord, chaudement recommandé par un argentin rencontré précédemment ds un bus. la plage dos ingleses et de bahia brava non dénuées de charmes mais surpeuplés en cette saison estivale, et à mon goût avec beaucoup trop de batiments. en chemin je rencontre 2argentins Dario 28ans, interne d'anesthesie et Juan 22ans qui débute ses études de médecine. tout de suite le courant passe bien. et me proposent de venir faire la fête ds leur hôtel le soir même avec vu sur la plage. la visite du sud de l'île beaucoup plus sauvage et moins touristique me plut plus, avec un petit village de pêcheur et la plage de pantana do sul sans vague. la palme revient à praia lagoinha do leste nécessitant une marche d'environ 1h au sein de la forêt tropicale sous une chaleur humide. mais la récompense est là, une plage d'environ 500m désertée de la masse touristique ds un décor de la série "lost", avec des vagues formant des tubes, idéal pour le bodysurf. On me propose un retour en bateau, je saute sur l'occasion afin de découvrir un autre aspect de l'île par la mer. De plus le ciel commence à se charger. il faut savoir une chose, ds la région de santa catarina, tous les soirs sans exception se couronnent par un violent orages avec pluies diluviennes et foudres. Il ne fait pas bon traîner après 19h. chaque soir de la semaine je rejoins Dario et Juan sur une petite plage dénommée "prainha" oú se réunissent bp de jeunes. de grands projecteurs lumineux émanant d'un bar de samba éclairent la petite plage de nuit. la musique de samba est perceptible de la plage. une petite étale de bières et caipirinha maison pour 1.5€ est installée sur la plage. l'eau et l'air sont environ à 25C, les gens joyeux, ouvert, en grande majorité des argentins. De temps à autre un marchant ambulant black de sushi d'environ 1m60 passe sur les coups de 3h AM sur la plage pour redonner suffisamment d'énergie à ses assoiffés sans vergognes. nous avons droit de temps en temps à des "aligato" ou autre mot japonais mélangé à l'accent portuguais, une barre de rire. Bref l'endroit idéal pour faire la fête.Que dire sur mes premieres impressions du Brésil... le culte de l'image, pour les hommes avoir des pectoraux et des bras musclés, je fais pâle figure à côté, et pour les femmes avoir le plus parfait cul afin de l'exiber sur la plage en string, sans parler des seins siliconés. de plus c'est fou ce côté narcissique, elles sont tout le temps entrain de se recoiffer ou de se regarder ds un miroir, parce que peu importe où elles se trouvent, elles ont leurs trousses de "secours" de maquillage avec un miroir. sans déconner toute les 10min il est sorti. il y a bien un moment où il va se briser sous le poids de leur image. Elle s'impose une telle rigueur que s'en est presque oppressant. Sinon leur langue est facile à comprendre à l'écrit par contre qd ils parlent, c'est la croix et la bannière pour décoder un ou 2 mots. la prononciation est bien différente de l'espagnol. très peu parlent espagnol et encore moins anglais, autant dire que j'ai connu qq gd moment de solitude. qd à leurs habitudes, le petit déjeuner est à peu près similaire au notre excepté qu'ils utilisent une poudre orange pour faire leur jus d'orange, celle que nous utilisions ds les années 1990 en france, que ce soit le Brésil, l'Argentine ou la bolivie. ils n'ont pas de nutella ou celui ci reste très cher, par contre ils utilisent volontier du "dulce de leche" de la crème de lait qui s'avère être bonne. malheureusement pour moi les hostel que j'ai croisés n'ont pas de chocapic... cependant depuis 2mois et demi j'ai fait mon sevrage. la spécialité du Brésil en matière de cocktail est bien sûr la caipirinha à base de catchaça (alcool de canne à sucre) citron et sprite. parfois ils relèvent le cocktail avec de la vodka en plus, du coup l'appelation change et devient caipiroska! je ne me rappelle plus si j'avais parlé du ferneit qui est la spécialité de l'argentine ( alcool à base d'herbe) qu'ils mélangent avec du coca, autant dire qu'il faut y être habitué pour l'apprécier. je m'égare. je pars de nouveau à la conquête de cette île, découvre la praia ( plage) campesche avec son île du même nom juste en face à 800m. je questionne les maîtres nageurs sauveteur sur l'éventualité de traverser à la nage. ils me disent que c'est possible, mais qu'il y a un peu de courant donc vaut mieux commencer à l'extrémité nord. puis au moment de partir ils rajoutent qu'il y a beaucoup de méduses qui piquent... bon, je me sens contraint d'abandonner cette idée et me résout à prendre le bateau pour 30€. une famille argentine rencontrée auparavant m'accompagne pour cette journée sur l'île campesche. je n'avais pas de réservation et toutes les places étaient occupées, le fait que je m'incruste ds cette famille m'a permis de passer. merci encore à la famille Barra. un trajet d'une heure ds une ambiance de samba sur un vieux rafiot craquant. Arrivé sur l'île le sable est brûlant la lumière reflétée par le sable bp trop agressive pour mes yeux de gringo, et une chaleur assomante. on s'empresse de chercher un coin d'ombre. le panorama de la plage est magique, une vue sur la baie de campeche. une ballade payante d'une heure nous est proposée avec guide afin de traverser l'île. Une grosse blague nous marchons 500m et nous arrêtons tous les 100m pdt 10min pdt que le guide déblatére sur un caillou et une feuille trouvé par terre. Les autres ont l'air vraiment intéressés. je ne dis mot et poursuis cette escapade bucolique. Après 1semaine sur floripa je reprend mon voyage en direction du sud vers praia do rosa et quitte à reculons la douce " Floripa".
Figuier centenaire
Cathedrale metropolitana
Musée historique
Canal de barra da lagoa
Prainha
Barra da lagoa
Praia brava
Praia pantana do sul
Praia lagoinha do leste
Praia lagoinha do leste
Praia pantana do sul
 Praia campeche
Praia campeche
 Praia mole
Praia galheta
Punta galheta
Lagoa da conceiçao
Un guignol
Praia joaquina
Praia joaquina
Praia barra da lagoa
Ilha campeche
 Praia do ilha do campeche
Praia do ilha do campeche
Côte Est do ilha do campeche
Juan, moi ( pour ceux qui ne m'auraient pas reconnu) et Dario

vendredi 9 janvier 2015

Buenos aires 2

Retour sur buenos aires en avion, car le bus met pas moins de 3 jours. ds l'attente d'Alexandre une petite soirée dans un bar dansant du sud de san telmo s'organise. Le tout ds une ambiance de salsa/ merengue/batchata en compagnie de mexicaines, français,  canadienne, australien et americain.
Samedi matin un réveil un peu plus dur que d'habitude, avec de la pluie pour souhaiter la bienvenue à Alex. Une petite visite des différents quartiers de la ville s'improvise. Une longue marche, 2 à 3 bières brunes locales en terrasse sur la plaza serrano, des rencontres inopinées, des jeux de carte argentin, sont venus pimenter la journée. Pour son premier jour, une dégustation de vin argentin type malbec, accompagné de viande rouge s'imposait. Le cadre idéal était bien sûr, le petit quartier du nord ouest de la ville au dessus de palermo, dénommé "las cañitas" où bars dansant,  restaurants et boites de nuit s'entremêlent.
Le lendemain, nous eumes à peine le temps de visiter la plus belle librairie d'Argentine, ancien opéra sur 3 étages reconverti. En effet nous avions un vol pour iguazu.

dimanche 4 janvier 2015

Mendoza / Maípu

20h de bus plus tard après avoir quitté salta, nous arrivons sur mendoza capitale viticole internationale. Ville plate, entierement reconstruite après un violent tremblement de terre au 19e siècles selon le modèle de la cinquième face d'un dès, imaginé par un français. En effet on y découvre 1 grande place principale cerné par 4 autres.La place principale contient une fontaine de vin ou plutôt d'eau colorée bordeaux.Après avoir déambulé ds la ville nous décidons d'organiser une petite expédition le lendemain par nos propres moyens. Après avoir discuter avec un taxi nous racontant qu'il ne pleut jamais à Mendoza, la journée s'est soldé par des pluies diluviennes, quelques inondations, et une coupure générale de courant ds la ville. Le supermarché ds lequel nous étions ne possédant pas de générateur de secour a du fermer ses portes. Ambiance particulière, mais tout le monde a gardé son calme malgré le fait que nous étions tous ds l'obscurité.Le retour en claquette à l'hotel fut épique, les pieds ds l'eau. Comme je le disais plus haut, le lendemain nous débutons notre périple par une balade en vélo d'une quinzaine de kilomètre en compagnie de Valentina une uruguayenne voyageant seule. À 3 ds ce dédale de rue, et gazés par les voiture nous ne dume pas au bout de nos peines. Après s'être perdus ds de petites rues exigues nous arrivâmes enfin sur maipu 2h plus tard. Visite d'une bodega familiale( cave à vin + exploitation viticole) très jolie, et dégustation de malbec bio et autres vin blanc type chardonnay. Un retour en train nous a paru plus judicieux au vu de la légère dégustation et surtout de la chaleur. nous terminons la journée par un repas français maison, onglet de boeuf à la sauce moutarde accompagné de pomme de terre rissolées. le tout avec une bouteille de malbec. on s'est fait plaisir, Valentina, végétarienne a egalement appréciée les pommes de terre... le retour sur buenos aires fut rapide afin de se préparer pour le nouvel an. Dès notre arrivéenous pouvions sentir l'effervescence de la ville se préparant pour cette occasion.des portenos survoltés annocant la boîte qu'ils allaient visiter le soir même. Un buffet au sein de notre hostel s'organisait. poursuite de la soirée ds une discothèque en plein air au bord de la côte, accompagné du 1er lever de soleil de l'année tant attendu, grandiose. Le moment de notre séparation est venu, Alexandre reprend son avion en ce 1er janvier. l'aventure solitaire se poursuit pour moi. Une précision supplémentaire, le 3 janvier avait lieu l'ouverture du Dakkar sur buenos aires, quelques photos en témoignent. Et oui au passage je me suis fair draguer par un gay qui pèsentait bien, qui m'a clairement demandé si je voulais du sexe oral! Pas froid au yeux. Il m'a suivit pdt plusieurs minutes jusqu'à ce que je lui dise clairement que nos chemins devaient prendre une direction opposés.