mon record... 35h de bus pour faire buenos aires - florianopolis, et passage de la frontiere argento bresilienne pour la 2e fois. à mon arrivée une seule chose me vient en tête, prendre une douche. une visite rapide du centre ville sans grand intérêt hormis la place du XV novembre au sein de laquelle on peut y trouver un figuier centenaire avec une tradition consistant à tourner 1 fois autour ds le sens horaire pour vouloir revenir à florianopolis, 2fois pour avoir une copine/copain puis 5fois pour que son mariage perdure. ( sans commentaire). on note également au sein de cette magnifique place la catédrale metropolitana et le majestueux musée historique de santa catarina. l'intérêt principal de florianopolis est son île, dénommée santa caterina, station balnéaire des brésiliens de sao paulo et porto alegre ainsi que de nombreux argentins. le dépaysement est total. l'océan atlantique sur fond de montagne de forêt tropicale. bref du relief, de la couleur et de la chaleur.je m'aventure au sein de l'île pour rejoindre mon hostel situé à Barra da lagoa sur la côte Est et surtout prendre une DOUCHE!! je repère rapidement les lieux afin de me familiariser avec. puis mon premier bain de l'année, mémorable puisque mon coeur ne l'a pas apprécié. en effet un passage en fibrillation auriculaire (arythmie) comme à son habitude tous les 4mois. un grand moment de solitude.je rentre tranquillement à l'hostel en espérant que cela passera avec une sieste. je repère les hopitaux de proximité, et me couche. Le lendemain la crise n'est toujours pas passé, après avoir testé de nombreuses manoeuvres vagales,je n'ai pas d'autre choix que de prendre mon comprimé de flecaine. Et je patiente de nouveau. j'espère seulement que mes vacances ne vont pas se terminer sur cet épisode. 3h plus tard la crise est enfin passée. la libération. c'est fou comme le temps peut paraître long ds ces moments là. je peux enfin débuter la visite de l'île. je me lance à la conquête du nord, chaudement recommandé par un argentin rencontré précédemment ds un bus. la plage dos ingleses et de bahia brava non dénuées de charmes mais surpeuplés en cette saison estivale, et à mon goût avec beaucoup trop de batiments. en chemin je rencontre 2argentins Dario 28ans, interne d'anesthesie et Juan 22ans qui débute ses études de médecine. tout de suite le courant passe bien. et me proposent de venir faire la fête ds leur hôtel le soir même avec vu sur la plage. la visite du sud de l'île beaucoup plus sauvage et moins touristique me plut plus, avec un petit village de pêcheur et la plage de pantana do sul sans vague. la palme revient à praia lagoinha do leste nécessitant une marche d'environ 1h au sein de la forêt tropicale sous une chaleur humide. mais la récompense est là, une plage d'environ 500m désertée de la masse touristique ds un décor de la série "lost", avec des vagues formant des tubes, idéal pour le bodysurf. On me propose un retour en bateau, je saute sur l'occasion afin de découvrir un autre aspect de l'île par la mer. De plus le ciel commence à se charger. il faut savoir une chose, ds la région de santa catarina, tous les soirs sans exception se couronnent par un violent orages avec pluies diluviennes et foudres. Il ne fait pas bon traîner après 19h. chaque soir de la semaine je rejoins Dario et Juan sur une petite plage dénommée "prainha" oú se réunissent bp de jeunes. de grands projecteurs lumineux émanant d'un bar de samba éclairent la petite plage de nuit. la musique de samba est perceptible de la plage. une petite étale de bières et caipirinha maison pour 1.5€ est installée sur la plage. l'eau et l'air sont environ à 25C, les gens joyeux, ouvert, en grande majorité des argentins. De temps à autre un marchant ambulant black de sushi d'environ 1m60 passe sur les coups de 3h AM sur la plage pour redonner suffisamment d'énergie à ses assoiffés sans vergognes. nous avons droit de temps en temps à des "aligato" ou autre mot japonais mélangé à l'accent portuguais, une barre de rire. Bref l'endroit idéal pour faire la fête.Que dire sur mes premieres impressions du Brésil... le culte de l'image, pour les hommes avoir des pectoraux et des bras musclés, je fais pâle figure à côté, et pour les femmes avoir le plus parfait cul afin de l'exiber sur la plage en string, sans parler des seins siliconés. de plus c'est fou ce côté narcissique, elles sont tout le temps entrain de se recoiffer ou de se regarder ds un miroir, parce que peu importe où elles se trouvent, elles ont leurs trousses de "secours" de maquillage avec un miroir. sans déconner toute les 10min il est sorti. il y a bien un moment où il va se briser sous le poids de leur image. Elle s'impose une telle rigueur que s'en est presque oppressant. Sinon leur langue est facile à comprendre à l'écrit par contre qd ils parlent, c'est la croix et la bannière pour décoder un ou 2 mots. la prononciation est bien différente de l'espagnol. très peu parlent espagnol et encore moins anglais, autant dire que j'ai connu qq gd moment de solitude. qd à leurs habitudes, le petit déjeuner est à peu près similaire au notre excepté qu'ils utilisent une poudre orange pour faire leur jus d'orange, celle que nous utilisions ds les années 1990 en france, que ce soit le Brésil, l'Argentine ou la bolivie. ils n'ont pas de nutella ou celui ci reste très cher, par contre ils utilisent volontier du "dulce de leche" de la crème de lait qui s'avère être bonne. malheureusement pour moi les hostel que j'ai croisés n'ont pas de chocapic... cependant depuis 2mois et demi j'ai fait mon sevrage. la spécialité du Brésil en matière de cocktail est bien sûr la caipirinha à base de catchaça (alcool de canne à sucre) citron et sprite. parfois ils relèvent le cocktail avec de la vodka en plus, du coup l'appelation change et devient caipiroska! je ne me rappelle plus si j'avais parlé du ferneit qui est la spécialité de l'argentine ( alcool à base d'herbe) qu'ils mélangent avec du coca, autant dire qu'il faut y être habitué pour l'apprécier. je m'égare. je pars de nouveau à la conquête de cette île, découvre la praia ( plage) campesche avec son île du même nom juste en face à 800m. je questionne les maîtres nageurs sauveteur sur l'éventualité de traverser à la nage. ils me disent que c'est possible, mais qu'il y a un peu de courant donc vaut mieux commencer à l'extrémité nord. puis au moment de partir ils rajoutent qu'il y a beaucoup de méduses qui piquent... bon, je me sens contraint d'abandonner cette idée et me résout à prendre le bateau pour 30€. une famille argentine rencontrée auparavant m'accompagne pour cette journée sur l'île campesche. je n'avais pas de réservation et toutes les places étaient occupées, le fait que je m'incruste ds cette famille m'a permis de passer. merci encore à la famille Barra. un trajet d'une heure ds une ambiance de samba sur un vieux rafiot craquant. Arrivé sur l'île le sable est brûlant la lumière reflétée par le sable bp trop agressive pour mes yeux de gringo, et une chaleur assomante. on s'empresse de chercher un coin d'ombre. le panorama de la plage est magique, une vue sur la baie de campeche. une ballade payante d'une heure nous est proposée avec guide afin de traverser l'île. Une grosse blague nous marchons 500m et nous arrêtons tous les 100m pdt 10min pdt que le guide déblatére sur un caillou et une feuille trouvé par terre. Les autres ont l'air vraiment intéressés. je ne dis mot et poursuis cette escapade bucolique. Après 1semaine sur floripa je reprend mon voyage en direction du sud vers praia do rosa et quitte à reculons la douce " Floripa".
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