Praia do forte

départ pour praia do forte en ce jour de carnaval après une courte nuit. au terminal de bus pour acheter mon billet, la dernière place de bus part juste devant moi... une autre moyen de rejoindre praia do forte consiste à prendre une navette faisant de nombreux arrêt. Après 30min à cuire au soleil ds une file d'attente assez conséquente, vient mon tour. manque de chance pas de place assise, mais seulement debout, pdt 2h sans clim, une boite de sardine. Arrivé sur place  je commence par visiter l'attraction principale du site "projeto mar" sorte d'organisation écolo de protection des tortues. on y trouve de nombreuses tortues de mer de race différente,  avec des explications sur leurs modes de vie, de fécondation. on y trouve un bassin avec des bébés tortues d'environs 5cm. ensuite je pars explorer les différentes plages. et me lance ds une séance de snorkeling improvisée après avoir réussi à ouvrir une noix de coco avec un couteau suisse. les environs sont très riches en vie et en couleur. pour le carnaval, les déguisements des locaux sont plutôt effrayants, on se croirait ds la maison des horreurs, grand comme petit. Le soir même je suis invité à dîner ds l'appartement de la soeur de Jacqueline en présence de sa mère, sa soeur, et elle même. je déguste le fameux "feijoas" (faillot à la viande) et le "poulet strogonoff", accompagné d'un jus de fruit comme à chaque repas, ici jus de fruit de la passion. un gâteau pour le dessert "bolos" gateau commun brésilien. et dégustation d'une brahma malzbier (bière brésilienne brune sucrée). elles semblent surprises que je veuille faire la vaisselle pour les remercier.  bref je me fait chasser de la cuisine.

Morro do sao paulo

ce jour destination une île de rêve à environ 3h de bateau de salvador. 2options s'offrent à moi, passer par l'île itaparaica destination des pauvres de salvador afin d'atteindre l'île de morro do sao paulo ds un 2nd tps ou prendre un bateau direct un peu plus cher. j'arrive pour faire la queue à 7h du matin pour la 1ere option. une queue d'environ 500m se dresse devant moi... j'ai jamais vu ça. mème pour les concerts ce n'est pas aussi long. je bifurque pour la 2eme options sinon je vais y passer la journée. 3h plus tard me voilà sur cette île à la végétation dense, aux reliefs prononcés. une ambiance de fête se fait tout de suite ressentir, mais pas le temps pour ça.  je repars le soir même. des brésiliens et argentins un peu partout, des attractions type tyrolienne jet ski... bref je poursuis mon chemin et tombe sur des plages plus tranquilles notamment la numéro 4 et 5. un petit îlot de sable se trouve à 700m devant moi par delà la mer. je me renseigne sur les conditions de nage, un peu de courant, pas de méduse et tout le monde me dit de prendre un kayac pour y aller c'est moins difficile. je prends mon masque  et tuba et me lance ds cette eau limpide. corails, poissons exotiques magnifiques, anémones,  coquillages. ces fonds regorgent de merveilles. en 15min je rejoins le petit îlot de sable. et de même pour le retour. le fastboat du retour me berce et m'entraîne ds les bras de Morphé. Arrivé au port de salvador, je dois traverser la ville et déposer mon sac à l'hostel afin de profiter du carnaval l'esprit plus serein. je me retrouve pris ds les mouvements de foule avec mon sac. je garde mon appareil photo près de moi ds une poche fermée avec la main dessus. je me fait bousculer, j'utilise ainsi mes mains pour me rattraper et en l'espace de 5secondes, le temps que je remette ma main sur ma poche, celle ci est vide. un mec à réussi à ouvrir ma poche, sortir mon appareil et disparaître ds la foule. hallucinant! impossible de savoir qui, tellement la foule est importante. je cherche, rien à faire, c'est trop tard... volatilisé donc plus aucune photos de morro do sao paulo. 5min après,  je sens une main fouiller mon autre poche, je la prend et la retourne et lui dis de se casser. le mec commence à me pousser. je joue le pilier. je me dis qu'il ne sert à rien de s'énerver surtout qu'il ne m'a rien pris. je trace mon chemin. En chemin lorsque la foule se dédensifie, je croise un mec par terre entrain de pleurer, écrasé par les genoux d'un autre entrain d'essayer de récupérer son téléphone portable. en effet celui à terre est le voleur, il s'est fait rattraper par la victime et immobilisé. Malgré tout il ne lâchait pas le téléphone. il en pleurait. pour lui il avait gagné de quoi mangé pour la semaine. j'ai été choqué de cette scène. puisque l'un cherchait à manger et l'autre souhaitait récupérer ses données personnelles. aucun des deux ne lachaient prise. si bien que la victime commençait à perdre patience et martelait le voleur de coups de poing... je n'ai pas assisté à la fin de la scène.je suis encore sous le choc de cette rixe.

Lençois de marranhense

decollage pour sao luis à 1h35 AM. Arrivé vers 7h après 2 arrêt. je me précipite au point d'information touristique. Après 1h de recherche du réceptionniste, pas de transport touristique prévu aujourd'hui pour aller aux dunes de lencois marrenhense.  l'informateur me dépose personnellement au terminal de bus. de là je prends illico le bus de 8h30 pour barrirenhas. arrivée à 13h45, je prends la première agence de voyage qui me pfopose un tours à 14h le jour même. juste le temps de poser les affaires à l'hostel et je suis parti. pas le temps de manger. j'achète en chemin 3parts de bolos (gâteau brésilien) histoire de couper cette faim qui me tiraille. en route pour la lagune d'esperanza, l'une des seules non assécher à cette époque de l'année. Après 1h de jeep à travers un chemin de sable, et des conditions de route assez desastreuse nous arrivons au niveau de la lagune. dont le fond est rouge, une baignade est autorisé. j'en profite pour faire le tour de la lagune seul afin d'explorer les environs. je grimpe de haute dunes,  et découvre de une autre lagune. je poursuis mon chemin qui se trouve bloqué par une rivière. je me dis que je peux la traverser sans pb, cependant je n'ai pas pied... de plus j'ai mon sac sur le dos... je me lance à traverser la rivière d'une trentaine de mètres de large avec le sac sur la tête tenu par mes 2bras en l'air tout en nageant sur le dos en faisant des mouvements de pedalo ds l'eau. je bois un peu la tasse. heureusement je traverse rapidement. puis je continue mon exploration, et decouvre de petite batisses de chaume, dont les environs sont peuplés de nombreux animaux de fermes, ainsi que de chiens aux sens de l'humour très approximatif. je m'équipe d'un bâton ramassé sur le chemin juste au cas où. mon aventure s'arrête là puisque je me rends compte que le temps passe vite, ds 15min la jeep va repartir et la lagune s'avère gigantesque, je n'ai pas le temps d'en faire le tour contrairement à ce que je pensais ni même de nager au travers avec mon sac. je rebrousse chemin au petit pas de course, en écartant les chiens au passage avec mon bâton, puis en retraversant la rivières avec une tasse d'eau calcairisée cul sec gratuite au passage. reascensionne les fastidieuses dunes de sable avant de rejoindre le groupe sur le point de partir. de retour en ville, le soir je teste une nouvelle boisson de la région,  il s'agit d'un jus de fruit à base de bacurí un fruit local.  le breuvage s'avère délicieux. je pars à la découverte de cette petite ville. je tombe sur une locale plutôt dévergondée, dont les habits font sales, pied nu, titubant légèrement, qui semble malgré tout garder pleinement conscience de ses actes. Elle me propose de manière assez directe une "pipe" pour 5 reais, et c'est pas pour fumer le tabac. bref je refuse poliment et poursuis mon chemin. le lendemain départ à 6h seul, pour aller voir le "petit lencois" et la connexion avec la mer de caraibes et le fleuve. le temps est compté puisque mon avion pars de sao luis pour salvador à 16h. un passage éclair sur Mareinho région de sao luis. mon guide et moi remontons le fleuve à bord d'une navette rapide, observons singes, oiseaux, crabes avec une grosse pince assez démesurée.   une première halte au niveau d'un phare, avec des étales de catchaças marinées à l'aide de divers fruits locaux. la visite se poursuit jusqu'au bras de mer de caraibes avec une belle houle typiquement betonne. sur le chemin de vaste dunes se dressent sur le versant Est du fleuve, avec des pêcheurs,  de nombreuses chaumieres. une dernière halte au niveau du petit lencois et rencontre avec de petits singes, iguane, et moustiques virulents. je m'aventure à travers ces dunes immaculées, afin de voir, si au sommet de l'une d'elle je peux contempler l'océan. je le perçois indistinctement comme un mirage au loin. les 2 versants de ces dunes ne sont pas similaire, l'un est sculpté par le vent et souple, tandis que l'autre parait bp plus dur, on s'y enfonce plus difficilement. sur le retour pour sao luis je partage une navette taxi avec une locale qui semble avoir un mal des transports assez prononcé,  en effet celle ci a passé le trajet la fenêtre ouverte à vomir sur les motards que l'on dépassait, à en pleurer. Après 4h émetisante j'arrive à l'heure à l'aéroport fin prêt pour 2connexions et 3vols différents. mon vol part avec 40min de retard. Arrivé sur Brazilia il me reste 20min pour faire mon check in. cependant celui ci est fermé. on me réclame 60€ pour prendre le vol suivant... je commence à expliquer la situation, ils ne veulent rien entendre et me disent que c'est ma faute, je n'aurais pas du prende une conexion si courte. je leur reexplique en portuguais que je n'ai pas pris séparément les billets, qu'il s'agit d'une agence sur internet dont je ne citerais pas le nom "expedia" qui a fait les réservations pour moi. ils semblent y avoir un brin de compassion chez eux ,que je commence à percevoir. la femme de l'accueil trifouille ds son ordinateur au bout de 10min, une ampoule s'allume virtuellement en elle que je perçois puisqu'elle me dit: mais ce n'est pas vous qui avez prit les billets séparément... oh punaise, la connexion interneuronale a eu lieu, faite place elle a besoin d'air,  ça va surchauffer... je la regarde avec une grosse banane ^^ et dis de manière complètement sereine sans un soupçons d'agacement "ouuuuuuiiiiiiiiii"! pas de frais à debourser, avec un vol direct pouf salvador me faisant arriver plus tôt et m'épargnant une connexion. finalement ds mon malheur j'ai pas mal de chance pour le moins stressante.

Itacaré

6h de bus de porto seguro, avec un changement à Ilheus et me voilà à itacaré. grâce à ma carte SIM brésilienne je bénéficie d'une connexion internet me permettant ainsi ds les transports de ne pas perdre de temps et de réserver les hôtels et de préserver ma vie sociale virtuelle. mon hostel se trouve être aux abords de la forêt. une sorte de grand bungalow sur pilotis avec une pièce principale comprenant des hamacs des lits et des moustiques. je fais rapidement connaissance avec les quelques client de l'hostel et programme une visite des différentes plage de la ville avec un brésilien ingenieur de formation reconverti en cuisinier venu passer les premieres vacances seuls de sa vie. la plage de tirrica est littéralement envahi de surfeurs, les conditions s'y prêtent pour de bonnes séances de surf. petite pause ds ce voyage mouvementé pour tester mes dernières leçons de bodysurf ou jacaré ensuite une bière devant un couché de soleil sur la ville et direction le centre ville afin de se ravitailler. je teste un sandwich typique de bahia (région de salvador) à base de crevettes non décortiquées et d'une sauce piquante suspecte. bref j'ai pas trop apprécié. Une demonstartion de capoeira a lieu en ville je me dépêche de dirige ce casse croûte peu ragoutant pour profiter de cette séance.  En chemin je croise les 3 israeliennes rencontrée en bolivie lors de l'expédition du salar de uyuni. Ensuite je croise ds le centre ville un ami brésilien rencontré qq jour auparavant sur Rio et décidons de prendre qq caipirinhas. nous rencontrons de fil en aiguille des anglaises, des israeliens et d'autres brésiliens, australiens avec qui nous finissons la soirée ds un bar sur la plage. bref une ambiance festive pour cette nuit de pleine lune avec un grand ciel dégagé. le lendemain une journée complète de bus m'attends pour salvador afin de prendre l'avion pour Manaus.