balneario camboriu , grosse station balnéaire au nord de floripa cernée d'hôtel de buiding implanté tout le long de la plage. mon arrivé est couronné d'un violent orage avec un défilé d'éclair vrombissant ds un ciel noir illuminant la plage.pour ma première journée sur place je me dirige vers puerto belo petit village de pecheurs à 15km de balneario camboriu, avec son île que je m'empresse d'aller visiter. sur place la visite de l'intérieur de l'île est payante... je passe mon tour, et marche le long de 3petites plage accolées en 10min, et bondées. Des activités aquatique sont proposées à des prix exorbitant, wakeboard à 33€ les 15min, snorkeling encadré ds une eau trouble et tour de l'île en bateau durant 1h pour 100€. Là aussi je passe mon tour, et quitte cette île de riche pour les plages de bombas et bombinas. Là aussi la masse touristique afflue. une eau plus claire m'oriente vers des centres de plongés, 50€ la plongée à maximum 6mètres. la visibilité serait de 3 à 4m... je passe de nouveau mon tour. marche en direction de la plage de sepultura toujours aussi chargée. et continu en direction de la pointe, les espaces sablonneux se font rare avec de temps à autre qq naturistes. puis que des rochers, une eau limpide, personne à proximité. je me laisse tenter par une séance de snorkeling improvisée sans masque loin de la foule avant de reprendre mon chemin en direction de praia das 4ilhas. de là j'apercois un point de vue sur des rochers proéminents me permettant probablement d'avoir une vue sur d'autres plages isolées non visibles. je m'y aventure, des rochers assez espacés me contraignent à sauter. je me prépare, verouille les claquettes, range l'appareil photo, resserre mon sac à dos, conditionne mon esprit, gonfle la poitrine , prend de l'élan et saute... l' aterrissage fut brutal puisqu'une claquette a rendue l'âme ds craquement sourd, alors qu'une violente douleur vint m'ébranler au niveau du talon Droit qq secondes après l'impact. je me relève mais ne peut prendre appui sur mon pied D. je tente de voir si la vue en valait la peine, que dalle... je tente de rejoindre tant bien que mal la plage sur appui avec mes mains. et là une longue marche ds le sable m'attend. je prend mon temps. 1h pour faire 1km. À chaque pas la douleur me pénétre comme des lames de rasoirs qu'on m'enfoncent ds le talon. il me reste 1km pour aller à l'arrêt de bus. je quitte la plage et commence ma fastidieuse ascension à un pied sur le macadam, pas de taxi en vue, au bout de 100m une voiture s'arrête et se propose de me déposer à l'arrêt de bus. je ne dis pas non. puis 4h de bus car bloqué ds les bouchons du retour de plage. je laisse mon pied au repos et attend de voir le lendemain. ça ne rate pas, grosse douleur pas moyen d'appuyer sur le talon ni la pointe... je confectionne une semelle orthopédique artisanale à l'aide de sacs plastiques que je bourre sous ma semelle afin que la pression exercée soit centralisée sur la plante du pied, déjà c'est un peu mieux mais pas encore ça. je demande à ce qu'on me dépose au niveau dun centre de matériel orthopédique afin de trouver une béquille. la béquille en main je peux poursuivre l'aventure. je me dirige difficilement vers la rue principale afin de prendre un bus pour le téléphérique. traversant une île et des montagnes russes pour la praia laranjeiras. mignonne et isolée des buildings elle est surtout noir de monde. j'en profite pour laisser mon sac ds un kiosque de noix de coco pour aller nager. je me sens tellement mieux ds l'eau, mon pied est soulagé. comme un poisson ds l'eau, quelle liberté.je pars visiter une autre plage proche moins attrayante. le retour cette fois se fera sans embûche. je tente de négocier une douche à l'hôtel vu que j'ai rendu ma chambre et que mon bus pour sao paulo est à 21h30. mais apparemment le receptionniste n'a pas utilisé le petit jesus depuis qq temps... pas d'humeur à négocier, c'est pas faute d'avoir essayé. je lui dit avec le sourire que je vais pourrir de commentaires négatifs l'hôtel. et c'est dégoulinant de sueurs que je quitte l'hôtel pour aller prendre mon bus.
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