truchocapic: Rio de Janeiro

la découverte de cette ville fut comme un choc. je ne m'attendais pas à tant de relief, de verdure et de magnifiques bâtiments d'époque bien conservés. je prends le bus pour rejoindre mon hostel et demande à la vendeuse de tickets ds le bus ( il y a un chauffeur et une vendeuse ds chaque bus) par où passe le bus et s'il passe près de mon hostel. la femme me regarde comme une poule devant un couteau... elle me sort un truc en portuguais que je ne comprend pas. je lui demande de me montrer où sur un plan que je lui sort. elle ne semble pas vouloir m'aider. je réitère ma question en demandant de nouveau quel est l'arrêt le plus proche de mon hostel... elle me lance de nouveau le nom d'un lieu en portuguais, je lui demande de nouveau de me montrer où est ce lieu sur la carte. à croire qu'elle ne sait pas lire une carte! je joue mon pitbull de français emmerdeur mais je veux savoir où je dois descendre. elle fini par me montrer un endroit sur la carte, tout en lui demandant de me dire qd nous serons à cet endroit, je lui lance un petit "obrigado" (merci), avec un sourire un peu crispé. et l'envie de lui dire "bah c'était pas si compliqué que ça et en plus t'as gagné un sourire français, que demander de plus, la belle vie quoi!" je vais m'asseoir et commence à discuter avec un cariocas sextagenaire (habitants de Rio), il part ds une logorrhée verbale en portuguais, je lui explique que je ne parle pas portuguais, il a du l'enregistrer l'espace de 10sec et est reparti ds cette diarrhée verbale, je lui demande de parler lentement... je me résigne à lui faire des petits hochements de tête polis de temps en temps accompagné de " hin hin"! 30min après ce petit moment de souffrance moral, je descends enfin. je jette mes affaires à l'hostel, il est 16h30, et pars en direction de "Copacabana" la plage la plus connue au monde s'étendant de la plage de Leme avec son fort dénommé "forte de duque do caxia" jusque la plage d'Arpoador. puis la remonte tranquillement en direction de la plage d'ipanema vers l'ouest en passant par le petit "parque das garotas". je coupe pour aller prendre l'ascenseur fraichement construit pour rejoindre la favela du morro do pavao. le niveau d'insécurité ds ceyte favela à largement baissé depuis que l'UPP ( unité de police pacificatrice) a été mise en place par le gouvernement en 2012. aussitôt ds la favela qq mètre après la sortie de l'ascenseur, seul avec ma meilleur amie "canon", je constate que les ruelles se rétrécissent grandement pour devenir des passages étroits pour 1 à 2 personnes maximum, dont l'IMC ne dépasse pas 19 ( indice de masse corporelle d'un homme mince). autrement dit des coupes gorges. je demande mon chemin aux personnes ayant le regard le moins insistant sur ma personne pour rejoinde le mirador. en chemin je fais la rencontre d'un brésilien de 70 ans parlant français avec son petit fils de 17 ans tout droit venu de paris. nous poursuivons l'ascencion. je dégaine rapidement mon appareil photo de temps à autre à l'abri des regards. une route principale croise la favela où les voitures peuvent venir s'engouffrer ds cette impasse. je croise une voiture de police à l'arrêt avec 2 policiers, fenêtres ouvertes, M16 sortant de la fenêtre, gilet pare-balle, lunette de soleil. ici les flics tirent pour tuer. ça rigole pas. en chemin des jeunes de 15ans semblent vouloir s'amuser avec ma canne, je leur laisse 30 sec avant de reprendre mon chemin. le mirador offre une vue magnifique sur le mont du "cristo redentor" sur la lagunes das freitas et le mont de leblon. je redescends sans embûches en direction du mont "pao de azucar" accessible via un téléphérique , afin de jouir du coucher de soleil sur l'ensemble de la ville. une vue imprenable, des jeux de lumière à travers les differents "morro" ( petite montagne). l'avantage de ma béquille me permet d'éviter les files d'attentes, bref je gratte tout le monde! le soir même je m'apprêtais à sortir sur la plage de copacabana lorsque les gérants de l'hostel m'annonce qu'après 23h il n'est pas conseillé de sortir seul sur la plage surtout en mode canard boiteux avec une canne. en effet de nombreux jeunes des favelas descendent sur les plages dès 23h. il s'agit en qq sorte d'un couvre feu. Je ne vais pas jouer avec le feu, ainsi je rennonce et vais me coucher. le lendemain j'entame une longue marche en direction du fameux jardin botanique datant du XIX siècles implanté à la demande du roi du portugal de l'époque Joao 4, régnant sur celui ci depuis Rio, et décreta Rio capitale du royaume uni du portugal. en effet ce jardin est d'une diversité et d'une richesse. une magnifique allée de palmiers, un étang avec des nénuphar géant, des singes de la forêt avoisinante font leur apparition, une serre d'orchidée... une biodiversité examplaire. la suite de la visite de la ville m'emmène au " cristo redentor" au sommet du corcovado, point le plus haut de la ville. le christ de 33m semble vouloir enlacer la ville entière. de là je peux jouir d'une vue panoramique sur la ville entière avec vue sur le stade de maracuňa où eu lieu la finale de football 2014. fuyant ces hordes de touristes, je me dirige vers le centre de la ville avec ces nombreux édifices d'époque dont un qui m'a bp marqué " la bibliothèque" magnifique bâtiment bien conservé avec 3 étages de livres anciens. une cathedrale en forme de cône, une sorte d'oléoduc monument de lapa "arcos de lapa", des escaliers fait de marche de mosaique conçue par shelaron. Lapa un beau quartier bien vivant et animé surtout la nuit, coeur de la vie des cariocas.le soir même une amie rencontrée auparavant sur buenos aires, m'invite à son concert de MPB gratuitement (musique populaire bresiliennes) dénommée "Monobloco" groupe très connu au Brésil (un peu comme "bébé brune" en france) et prisé des jeunes de 20 à 30ans ( ouf c'était juste mais je reste encore jeune!), et notamment pdt le carnaval. Avec dégustation de catchaça au effet anesthésiant la cavité buccale et découverte du jinger-brella, catchaça au gingembre pas mal du tout. la salles du fundicao de progreso est bondée, la ferveur des fans se fait vite sentir, un orchestre de 100 personnes, des caipirinha en veux tu en voilà, une musique entrainante, voilà de quoi passer une bonne soirée. le lendemain je réussi tout de même à me réveiller pour aller visiter l'île Paquetas à 1hen ferry de la ville. destination du pauvre cariocas pour 1,5€ , ceux ci peuvent bénéficier de magnifique plage aux eaux calmes le tout ds un cadre magnifique et tropical au sein de la baie de guanabara. Néanmoins l'eau reste sombre et légèrement sale, et des ordures viennent joncher de part et d'autre les plages de l'île retirant un tant soit peu de son charme. ici pas de voiture , lea moyens de locomotion sont le vélo électrique et les calèches. le tour de l'île se fait en 2h de marche. je repars sur Rio afin de faire une visite rapide su fort de duque da caxia afin de bénéficier d'une vue panoramique sur copacabana.le soir même une petite sortie avec les gens de l'hostel s'organise, nous partons visister le centre de botafogo assez modernisé et terminons la soirée au matriz une discotheque où le thème de la soirée consiste à se faire des peinture de guerre sur le visage. bien sûr je n'ai pas réussi à me faire comprendre auprès de "l'artiste" qui me coloriait le visage, au bout de la troisième fois je lui ai dit, "vas y tu me peins la moitié du visage comme double face ds batman et on n'en parle plus". donc j'ai passé toute la soirée en mode schizophrène. j'y ai fait la rencontre de 2 habitants de manaus situé en plein coeur de l'amazonie, que je compte revoor aur place. Pour la suite un bus assez inconfortable de 18h de route en direction du parque marinos abrolhos m'attend. oui les bus d'Argentine sont nettement plus confortable. le gouvernement brésilien impose des taxes impressionantes sur tous les produits. un exemple les téléphones sont 25% plus cher qu'en France... mais comment font ils? de plus l'eau du robinet au Brésil n'est pas potable contrairement à l'argentine, ce qui rajoute des dépenses supplementaires.