dimanche 1 mars 2015

Salvador

première nuit ds l'auberge d'une bresilienne mariée à un suisse. faisant 6mois sur place et 6mois en suisse. le lendemain je retrouve Jacqueline rencontrée qq tps auparavant sur sao paulo qui me sert de guide. visite du quartier de barra au sud ouest de la ville, où l'effervescence atteint son sommet pour les derniers préparatifs du carnaval. de nombreux bars se transforment en camarote pour le carnaval. Sorte de térasses sur plusieurs étages permettant de se mettre au même niveau que les trios (camions géants) du carnaval. avec vu sur la plage, open bar de catchaças/caipirinhas/bières pour 50€ la nuit et surtout la sécurité de ne pas se faire bousculer, voler, agresser durant les mouvements de foule. nous décidons d'essayer ce système. Après un bain de mer ds une eau cristalline à coté du phare nous nous préparons pour le début du carnaval. tenue verte oblige pour le camarote faite surmesure. et début des hostilités, 1er verre de caipirinha. lancement du premier trio. camion géant transformé en enceinte gigantesque précédé par un groupe privé de danseur sécurisé par une vaste corde enlaçant la horde. le trio est surplombé par une star de la musique bresilienne et toute son équipe ainsi que certains VIP. la foule essaie tant bien que mal de se frayer un chemin de part et d'autre de ce monstre sur le rythme entrainant imposé par le chanteur. Tous dansent sur ces rythmes connus brésiliens. des déguisements déjantés, des travestis, des couleurs, des chants, des bisous... une tradition bahianaise (région de salvador) veut que les hommes portent une tenue blanche et bleues accompagné de colliers. ces colliers seront remis à chaques femmes embrassées. certains n'hésitent pas à porter 50 colliers sur eux... jeunes comme vieux... sur les coups de 4h du matin le derniers trios fait son apparition, la foule en délire, des flics passent en pack de 6 comme les chickens nuggets, en ligne. on sent le respect qd ceci arrivent tout le monde s'écarte même s'il n'y a pas de place. ils sont très nombreux. des postes de police tous les 100m surplombant la rue. histoire de calmer les plus enflammé. retour à l'hôtel sans problème. le lendemain la gérante de l'hôtel vient me voir et m'annonce que j'ai cassé le bras de levier de la porte d'entrée permettant de refermer automatiquement celle ci, et que je dois payer 70€. cependant la porte ferme très bien mais nécessite qu'on la ferme manuellement. on m'annonce que le technicien va venir la réparer à 16h ( faire un point de soudure), que je fois l'attendre et que je peux payer en carte! comme ci je n'avais pas le choix et que j'étais péter de tunes. je leur dis de façon très diplomate que je n'ai pas cet argent,  et si ça ne leur plait pas je quitte l'hostel. finalement la gérante a pris sur elle "les frais de vetusté de l'hostel". ainsi j'ai pu rester une nuit de plus ds l'hostel. je me suis dirigé vers le "mercado modelo" marché de salvador, lieu où autrefois les esclaves étaient entreposés. puis un ascenseur géant me permet de rejoindre le centre et de jouir d'un panorama sur le port. un centre historique authentique dénommé pelourinho , pavé avec de nombreux groupes déguisés pour l'occasion déambulant ds les rues tout en jouant de la musique. le retour à l'hostel fut épique puisqu'il me fallut environ 2h30 pour l'atteindre, à travers les trios et la foule en délire en remontant la rue sete de setembro.


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