jeudi 18 décembre 2014

Ushuaia/tierra del fuego

Après 12h de bus en compagnie de 2francaises rencontrées à puerto madryn, les portes de la terre de feu d'Ushuaia se dressent devant nous. J'ai l'image des portes du film "Jurrassik Park" qui me vient en tête, il ne manque plus que la musique du film... mais grosse déception, pas de dinosaures en vue!
ça y est j'y suis!
Aussitôt descendu je saute ds un taxi pour l'auberge. Celui ci me prend pour un "Pendejo" (abruti), au lieu d'aller tout droit il prend toutes les rues en créneau. Je lui fait comprendre que, je lui fait comprendre que s'il continu il n'aura pas son bifton.
À l'hôtel je fais la rencontre d'un british, qui ds 2jours à prévu une expedition de 20 jours en antartique, pour la modique somme de 8000 dollars! Ça fait 2 ans qu'il économise! Et c'est le moins cher.
Je conviens avec les françaises d'entreprendre une expédition ds le parc de la terre de feu. Une terre habitée autrefois par des indiens les Yagans, et dénommée terre de fumée en raison du grand nombre de fumée produit par les feu fait pour se réchauffer. Cependant les indiens ont été exterminé par les blancs, en raison de vol de moutons récurrents. Et la dénomination terre de feu à pris le relai.
Une ascension de 4h nous attends pour atteindre le sommet du "cerro Guanaco" culminant à 973m, non sans mal. La végétation est dense, composée d'arbres identique entre eux. À croire qu'il n'y a qu'une espèce, avec de petite feuilles de la taille d'une phalange, ressemblant à des bonsaïs géant. Des champignons ressemblant à des oeufs autours des troncs, des orchidées, des fleurs en forme de colombe dénommée "palomita", et de nombreux troncs d'arbres morts parsèment notre chemin. 1h30 après le début de la ballade, une terre marécageuse nous contraint à trouver denouvelles solutions pour passer. Nous utilisons de nombreux morceaux de bois mort pour s'y appuyer afin de ne pas s'enfoncer ds cette terre meuble et vaseuse. Après cette embuche nous entreprenons une danse, afin de chasser les nuages, sur une musique de "pharrel william" "Happy". Verdict : ça fonctionne, le temps devient plus clément et les nuages de dissipent peu à peu.
Après cette petite pause, la végétation disparaît et laisse place à une terre sèche, aride, et par endroit gelée. L'ascension devient plus fastidieuse, les montées sont plus pentus. Qq chutes sur la glace et ecchymoses plus tard nous finissons par en venir à bout. Un panorama sur les 2 vallées nous tend les bras avec des lagunes de teintes differentes et des montagnes enneigées. Entre temps j'ai perdu les filles qui ont eu le vertige, et se sont arrétées qq mètres avant le sommet, mais bénéficiant néanmoins d'une magnifique vue. Après cette épreuve j'ai continué mon périple seul pendant que les filles prenait un chocolat chaud au restaurant du parc. Je suis allé au bout du bout, c'est à dire au terminus de la route de la fin du monde, avec une contrainte horaire, y être avant 19h, pour ne pas rater le dernier bus. Entre temps, seul sur un sentier, je vois débouler un gros chien de la taille d'un berger allemand, avec une queue epaisse et touffue, au poil roux grisonnant, je met 10 secondes à percuter, il s'agit d'un renard. Il s'arrête devant moi à 4 mètres. Reflexe, je sors l'appareil photo, et commence à mitrailler. Tout d'un coup il commence à s'avancer vers moi en grognant et montrant les dents. Pas farouche l'animal. Je suis seul au milieu du parc, la bête est plus rapide que moi, et je sens la peur menvahir. Que faire. L'espace d'un instant je fais un pas en arrière puis je m'arrête sentant que l'animal se retrouve en position dominante. Je me dis, si tu ne montres pas que c'est toi le chef , l'ALFA, tu vas te faire mordre et tes vacances sont finies... je serre les 2 poings et avance vers le renard d'un pas décidé, celui ci hésite, il n'est qu'à 2 mètres de moi, puis recule à son tour et fini par partir en courant. Ouf... je reprends ma respiration et me dirige vers le barrage de castor où aucun castors n'est visible.
De retours ds la ville, je retrouve les filles au restaurant afin de déguster la spécialité locale, le crabe royal accompagné de la "beagle" une bière artisanale relevée à des prix astronomiques. Je ne suis pas déçu, je rentre repus avec un petit bout d'ushuaia mélangé à belle île entre les dents.

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