Après 20h de bus je peux enfin me mettre debout, étendre mes jambes qui commençaient à rouiller au niveau des genoux. Je sors du bus, un vent frais venant du large vient légèrement m'herrisser les poils. Mes narines se dilatent, je reconnais cette odeur d'iode mélangée aux algues, la mer n'est pas loin, je la sens... je fais 100m et découvre cette vaste étendue d'eau turquoise avec une plage interminable ressemblant à la baule sans les bâtiments ni la foule. Je retire mes chaussures afin de sentir le sable sous mes pieds, le soleil parvient neanmoins à chauffer mes zones découvertes malgré cette brise rafraichissante. Je laisse mon corps s'imprégner du lieu qq instants avant de me diriger vers l'hôtel. "Petit Ocean, tu m'avais manquer".40€ de course de bouffe plus tard, je me lance ds la grande cuisine... pâte à la bolognaise, Bocusse n'a qu'à bien se tenir. Petit problème de dosage, j'en ai pour 4 jours!1 ère journée, levé matinal, petit déjeuner léger et en route pour le centre de plongée pour une séance de snorkeling (excursion avec palmes, combinaison, masque et tuba) à un prix exorbitant, en compagnie d'une française Sophie et un italien Alessandro. 1h plus tard nous sommes ds l'eau à 14C avec 14mm de neoprene, en compagnie d'otarie! En effet nous nageons avec ces mammifères marin très habiles et peu farouche. Curieuses, elles se laissent toucher, et parfois viennent chercher un bisou. Une expérience unique en pleine nature qui me fait oublier leur tarif extravagant. Après ces 45min de symbiose, je conviens d'un rendez vous avec Sophie pour 4h de vélo afin de découvrir les plages environnantes oú paraît-il nous pouvons apercevoir des baleines. Après 1h de vélo, nous parvenons à une première plage de petits galets marrons rougeâtres pas plus grand qu'un pouce. Puis une seconde de sable fin. Je décide de faire trempette. Tout à coup le ciel qui était bleu se couvre de nuages noirs en un rien de temps. Le vent se lève, une tornade de sable fait son apparition, Sophie perd le contrôle de son vélo et se fait embarquer ds le sens du vent d'une puissance inouï, le sable vient nous friter le visage les jambes nous empêchant toute marche de manoeuvre. On parvient à trouver une petite dune derrière laquelle s'abriter. 1h après la tempête n'étant toujours pas passée, profitant d'une accalmie nous décidons de nous rapprocher tant bien que mal de la route principale faite uniquement de sable et de caillou afin de croiser une éventuelle voiture. Ça ne rate pas, 30min plus tard une voiture du parc fait son apparition, et nous dépose sur une route goudronnée qq km plus loin. Le vent et le sable se faisant moins ressentir nous reprenons la route. 10min plus loin, après s'être fait courser par des chiens enragés vraiment rapide, Sophie casse son dérailleur!... heureusement il ne restait que 5km à faire. Par chance l'agence des vélos ne nous a rien demandée en contrepartie. Après cette journée mouvementée nous allons nous poser tranquillement sur la plage avec une bière afin de savourer les derniers rayons du soleil.
je parviens enfin à l'hôtel en un seul morceau.
vendredi 12 décembre 2014
Puerto Madryn
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