MALAISIE - Kota Kinabalu part 1

1er jour à Kota Kinabalu

Notre hôtel X plorer Backpackers n'a rien d'un hôtel! Une horreur...Les poubelles débordent un peu partout, les parties communes sont de vrais taudis, nos draps et couvertures sales avec parfois un doute sur des traces de merde , les poubelles des précédents nous accueillent, l'odeur infecte du Durian embaume l'immeuble, la boîte de nuit à ciel ouvert et le marché en bas de la fenêtre sans parler des rats qui se promènent tranquillement sur la place et partout dans la ville.

Nous sommes réveillés le lendemain vers 3h par un mec qui s'est mis à faire des travaux devant notre chambre. Puis vers 6h par un refrain de percussions qui sera joué à l'identique sans aucune variation ni interruption jusqu'à environ midi. 6h sur la même mélodie!!!

Nous retrouvons ce groupe de musique à travers le marché du dimanche, où se mélange antiquité, objet de collection, vêtements, fruits vendeur de nids d'oiseaux à déguster et animaux en cage trop petite pour eux suffoquant sous la chaleur. Nous prenons nos affaires pour un nouvel hotel en plein kanyar, nous marchons environ 2km bien chargé à travers cette ville hostile. Finalement nous arrivons à l'adresse indiquée cependant l'hôtel n'y est à aucun moment indiqué, les gens ne semble pas connaître. Après 10min nous finissons par trouver qq qui le connaît. En effet celui ci se situe au 3e étage. Ensuite nous flânons encore endormis dans la ville, on essaie de trouver des activités en plus du trek prévu le lendemain, cependant le guide que nous sollicitons semble arrogant et pas près à travailler. L'ambiance est peu agréable dans cette ville...On ne cherche qu'à nous soutirer notre argent. Il y a peu d'occidentaux...

Après avoir changé d'hôtel on part sur l'île de Sapi. Là encore, mauvaise impression confirmée. L'homme à qui nous achetons les tickets nous vole 10 ringgit et essaie de garder le reçu pour lui. On doit insister et presque le harceler. Stéphanie demande au capitaine de faire demi tour pour récupérer le reste de l'argent et le reçu. On ne récupérera jamais notre argent et mieux vaut s'asseoir dessus que de s'exposer à des menaces ou agressions. Le gars a l'air mafieu et préfère faire des bénéfices que d'assurer la sécurité des passagers, d'autant qu'on entend qu'il y a des philippins kidnappeurs qui aurait élus domicile sur l'île de pulau Gaya! Il insiste pour charger les bateaux de touristes même contre l'avis des capitaines; pas besoin de parler la langue pour le comprendre. 

On visite Sapi sans faire le mini trek au vu de la densité de la végétation, et surtout lorsque nous croisons un serpent jaune et noir au début du chemin accompagné de gros varans s'approchant rapidement. 

La plage n'a rien d'exceptionnelle... plutôt polluée. L'eau également contaminée mais quelques poissons vraiment magnifiques subsistent au sein de qq coraux encore préservés. Finalement notre retour en bateau à été avancé de 30 min.

A notre retour sur KK, on décide de voir la ville d'en haut depuis Signal Hill. Un point de vue pour le coucher du soleil. On rencontre 2 malaisiens dont un originaire de Semporna. On échange sur les sites de plongées et espèces marines. Bien qu'ils aient l'air sympas ils n' inspirent pas confiance à Stéphanie.

Nous poursuivons la soirée dans un resto où la serveuse ne comprend pas grand chose et nous non plus d'ailleurs. Sa lenteur et l'intensité de sa voix proche de celui d'un mutique nous exaspère,  La nourriture est très grasse et sucrée bref peu de choses pour se satisfaire à KK.

On termine notre soirée tranquillement alternant entre la laverie et le show de break dance dans le parc d'à côté. 

Une odeur immonde dans l'immeuble de l'hôtel nous poursuit jusqu'au 3e. Un mélange entre l'odeur de pisse de rats et de poissons frits et pas frais. Le sol est tellement glissant a cause de la graisse que nous manquons de nous retourner comme des crêpes. Les cuisiniers nous regardent en coin certains dévisagent Stéphanie en marmonnant probablement de vieux trucs salaces sur les nanas.

Arrivés à l'hôtel on ne veut plus en ressortir!