nous retrouvons l'auberge Beijing youth party hostel sans trop de difficulté. Nous choisissons de déposer les bagages pour commencer à visiter le centre de Pékin en attendant la chambre se libérant vers 14h. Un repas copieux typiquement pekinois à base de riz porc boeuf qq légumes un jus frais de pastèque pour madame et un jus de kumquat et citron pour monsieur et surtout un café pour combattre le sommeil! Les chinois n'en consomment quasiment pas d'où son prix plus élevé qu'en France et la difficulté à en trouver. Après ce regain d'énergie nous nous engageons dans la ville. Nous sommes surpris par cette chaleur moite, le ciel est très brumeux. De larges avenues à 4 voix ou se mêle trafic automobile et cyclistes nous mènent vers notre premier site. Ce qui a de plus marquant est le nombre de 2roues, tous électrique. Nous ne manquons pas de nous faire klaxonner tellement ils sont silencieux. Après une marche de 15min sous 40 degré nois arrivons sur la plus grande esplanade du monde, La place Tienammen qui reste le coeur symbolique de la société chinoise. Ses 440 000 m2 reflète la grandeur du parti communiste de Mao. Je repense aux étudiants martyrisés en 1989 et à l'armée chinoise qui y investi les lieux pour les déloger lors de la manifestation pour plus de démocratie. Des centaines furent tués mais pour les chinois la place Tienammen c'est avant tout la suprématie du parti communiste, Mao est très respecté ici et des masses de personnes se pressent pour visiter le musée, peu de touristes d'occident finalement mais beaucoup de chinois, des scolaires et des groupes de toutes générations confondues. Des gardes un peu partout patrouillent alors que d'autres restent sur place sans bouger sous cette chaleur étouffante. Certains sont tellement maigres que l'on se demande s'ils ont été mis là pour leur capacité physique à résister à la chaleur ou ils le sont devenus...
La visite se poursuit par la cité interdite; siège du pouvoir pendant 5 siècles jusqu'à la chute de la dynastie Qing en 1911 et résidence de 24 empereurs. On la surnomme ainsi car il était interdit d'y entrer sans autorisation faute de quoi l'exécution se faisait sur le champ. Le lieu est immense 800 bâtiments et 9000 pièces sans compter ses cours ses pavillons et ses jardins! Nous sommes impressionnés par ce refuge doré si bien conservé et entretenu...les palais se succèdent et malgré l'intérêt du site je faibli au point de dormir littéralement debout. Vincent se maintient mais pour ma part je lutte péniblement contre le sommeil, cette chaleur de plomb n'arrange rien. Un touriste français aux airs indiens revenant de Shanghai nous raconte que malgré les 40 degrés de Pékin il a connu bien pire surtout à Shanghaï! Après plusieurs arrêts où je manque de m'endormir à la sortie près des douves de la cité interdite nous récupérons à nouveau un peu de forces pour poursuivre. Nous tombons par hasard en errant sur les hutongs. De véritables labyrinthes ancestraux quadrillent le centre ville composés de petites batisses. 20% de la population de la capitale vivent dans ces quartiers ou l'on entrevoit le quotidien authentique des pékinois. Après cette petite effervescence nous entrons dans un jardin paisible Le parc Beihai jadis le palais du grand empereur mongol Kubilai Khan. Il s'agit d'un vrai oasis qui combine visites et détente. Un ancien me montre des fleurs de lotus sur le lac entourant le palais on essaie de communiquer moi en anglais lui en chinois, son sourire et ses yeux curieux me redonnent de l'énergie. Un couple en tenue traditionnelle de fiançailles acceptent timidement que je les prenne en photo. Depuis le temple de Yongan s'offre un point de vue magnifique sur la ville. Ce paysage nous ravis, c'est un mélange harmonieux de cultures chinoises et mongoles.Vincent toujours infatigable m'entraîne à la tour du tambour cependant nous arrivons trop tard pour visiter l'intérieur. Auparavant la journée se déroulait au rythme des roulements de tambours et des tintements de cloches. La cour est charmante certains s'y retrouvent pour discuter ou jouer aux cartes ou même aux dominos.Vers les 19h alors que nous pensions rentrer nous reposer, nous devons finalement réserver le tour à la muraille de Chine et retourner ainsi dans le centre pour trouver une banque spécifique ICBC qui accepte nos CB afin retirer de l'argent. Et pas de possibilité de payer en carte... La réceptionniste de l'auberge paraît désordonnée pas de cahier de comptes à peine une trace des réservations, pas de reçu et surtout très lente et voulant tout faire en même tps avec un anglais très approximatif ne comprenant pas toujours tout.
bref nous reprenons le metro après une douche bien méritée. Nous trouvons un resto local où nous nous passons une commande pourtant claire et répétée plusieurs fois. Au final on nous apporte tout sauf ce que nous avons commandé faute de compréhension écrite et orale. Très gras, pas du tout digeste, compte tenu de notre état de fatigue, on paie finalement sans faire trop d'esclendre mais un brin énervés.De retour à l'hôtel vers 22h30 on se fait escroquer un peu de monnaie en achetant le ticket de métro dans une machine automatique... En réglant les 2 Nuits d'hébergement on sympathise avec Boris un catalan arrivé avec sa compagne la veille. Nous sommes enchantés de faire l'excursion tous ensemble à la muraille de Chine. Il est d'ailleurs temps d'aller au lit puisqu'en demandant une simple confirmation pour l'heure on nous annonce 6h20 le départ au lieu de 7h30 initialement. Cependant si nous n'avions pas posé la question on ne nous aurait pas prévenu de l'avancée de l'heure de départ. On préfère en rire: "Aca todo es muy relativo" Boris à propos de la désorganisation et du manque de communication de l'auberge. Sur ces belles paroles prends fin une journée éfreinée de 48h sans repos et nous nous adonnons sans résistance à Morphée d'un sommeil lourd et profond.
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