samedi 21 avril 2018

CUBA - La Habana

Après une attente interminable de nos bagages, nous changeons nos euros en pesos convertibles dont la valeur est presque la même que l'euro. En effet le coût de la vie pour les touristes est sensiblement le même qu'en France. Le gouvernement cubain à instauré depuis plusieurs années une double monnaie. Une monnaie pour les touristes, le CUC valant 25 fois celle des locaux le CUP ou MN, creusant ainsi un fossé entre les cubains auprès des touristes et les autres. Le salaires mensuel moyens d'un cubain est de 20 euros. Quand on paye 25cuc le Taxi, on comprend aisément la différence qui peut s'installer.
Nous sommes accueilli par Fifi, une gentille dame sexagénaire vivant seule dans une grande maison, une "casa particulare" bâtie dans un style neocolonial aux couleurs vives. L'hébergement  chez l'habitant est le logement le plus usité et commun pour les touristes.
Après une bonne nuit de sommeil pour essayé de recaler les 6h de décalage horaire, nous entreprenons la ballade sur l'avenue Malecon de 8km, où déferle des vagues venant se briser sur la digue protectrice, dont l'écume atteint les 15mètres de hauteurs. Nous finissons par atteindre la "habana vieja", le quartier historique de la ville de style colonial, avec de nombreux imposants édifices. Nous flanons dans la fameuse rue obispo ou mercaderes, entre les librairie et les bars aux sons des groupes de musique de salsa raisonnant dans les rues. De nombreux petits squares verts à chaques coins de rue se distingue par leurs oeuvres d'art mosaïques, sculptures, fontaines inspiré par Gaudi et Picasso faite par José Fuster. Nous nous laissons tenté par le musée de la révolution où propagande contre les USA et éloges de l'armée révolutionnaire de Cuba sont de mise. L'ensemble des textes ayant été rédigés par la famille Castro nous permet d'en apprendre un peu plus sur le Ernesto Che Guevara, Fidèl Castro, Camilio Cienfuegos, les principaux chefs de la révolution dans les années 1950, ayant renversé le gouvernement du président Batista placé par les américains. On y apprend que ce sont les américains qui auraient introduit la dengue dans le pays...
Eloge d'un système égalitaire pour tous, pour l'éducation et les salaires qu'on soit ouvrier du bâtiment où médecin. Nous apprenons que le rationnement est toujours d'actualité pour les cubains. Il est néanmoins possible d'acheter plus de nourriture, mais le règlement se fera en CUC...
Nous passons ensuit3 par le parque central avec le gran teatro nacional, le Capitole. Nous dégustons un café Cubain très noir et plus torrifié que ceux que nous connaissons. Nous grimpons dans une des fameuses voiture taxi américaine des années 60 pour finir au château de Cabaña avec une vue imprenable sur la ville pour coucher de soleil. Un repas copieux au "cañonaso" avant d'aller prendre un verre au bar "aera 53" dans le Vedado, quartier où nous sommes logés.

Nous commençons par la visite de la plaza de la revolucion avec les effigies de Fidel Castro et Che Guevara sur 2 batiments, ainsi que le memorial de José Marti, poète philosophe revolutionnaire de Cuba. Nous poursuivons jusqu'à la nécropole de Cristobal colon, connue pour ses célébrités enterrées représentées par de magnifiques mausolées.
Nous errons ensuite dans la ville jusqu'à "callejon de Hamel" une rue symbolique et artistique, connue pour ses graffitis et fresques murales et autres oeuvres de Salvador Gonzales aux sons de la rumba de rue. Visite guidée  par Stefania et Carlos, 2 cubains rencontrés dans la rue. Nous dégustons le "Negro" du rhum avec limonade miel et basilic. Nous retournons au cañonaso où nous pensions avoir laissé notre livre guide, qui était au final resté dans le Taxi la veille et finissons par le récupèrer. Le musée des beaux arts  rassemblait des oeuvres des artistes Cubains du 18e au 20e siècle. Dont celles de Wilfredo Lam très austères pour ma part. La plupart des oeuvres racontent l'histoire de Cuba vue au départ par les colons espagnols, puis les cubains, un certain nombre des toiles sont d'ailleurs engagées comme celles de Pogolotti. Un artiste avant gardiste des années 30 que j'ai adoré. Ses oeuvres parlent de Cuba, de l'Europe et des États Unis surexploitant l'île. Après la visite, nous traversons la ville, et constatons de nombreux bâtiments s'efritant et délabrés, des supermarchés vides...nous sommes dans le barrio chino et on remonte vers la casa Fifi pour rejoindre le taxi qui nous emmène à Viñales. 
Joël y Eden, le taxista et sa femme nous font la discussion. Ils sont charmants et bavards ce qui nous encourage à poser des questions sur Cuba son histoire et son système politique. On apprend qu'il existe encore le rationnement vu comme une répartition équitable de  la nourriture "la libreta". Certains produits comme ceux pour les bébés coûtent une fortune, tout ou presque étant importé...
Pour les autres denrées alimentaires dont ils auraient besoin en plus des rations fournies par l'état, il leur faut payer un prix plus élevé.
Il faut savoir que 90% de ceux que les touristes payent finissent à l'état.
A l'arrivée nous laissons un généreux pourboire et nos nouveaux hôtes Griselda et Reynaldo, leurs 2 filles et 3 petits enfants vivant tous sous le même toit nous accueillent chaleureusement. 

Retour de  Viñales pour une escale à la Havane où nous restons une journée avant de voler vers Santiago.
On arrive chez Fifi vers 10h30 et on s'écroule de fatigue sur notre lit. Après cette pause, on déjeune et on s'arrêtent chez Copelia (le glacier connu pour le film culte Fresa y chocolate). Finalement on se connecte sur internet avec une carte Etcsa au niveau d'un point de connexion en general sur la place de La ville ou prêts des hôtels de luxe.
On part également visiter playa del este "Santa Maria"; c'est un plaisir de s'y baigner! La promenade sur la plage nous permet de profiter de la vue. On regarde les gens, des réunions de famille, des couples et des amis se retrouvent et s'amusent dans les vagues. Ma partie centrale est le lieu de rendez vous des gays. On rentre en taxi colectivo prêts à accueillir 9 personnes. On regarde le coucher de soleil à travers la vitre. Nous passons la soirée dans un restaurant repéré par Vincent (Le Hanoï) où il y a un concert type Compay Segundo et degustons des langoustes fraîches et succulente et terminons par un excellent flanc au caramel ( spécialité créole). Enfin on poursuit au 1830 une boîte de nuit à ciel ouvert. L'ambiance est surfaite, tout ce qui nous rebute! Des touristes chics et quelques prostituées. Des chorés répétées, des dédicaces au micro, les lumières Lounge et nous qui dansons en chaussures de randonnée et shorts; la grande classe!
En rentrant on discute avec Fifi qui semble fatiguée. Son fils Alex croule sous le travail à Miami. Elle s'inquiète pour lui et le système capitaliste qui est aussi le notre l'exaspère. Elle ne comprend pas son fonctionnement...

Malecon



Malecon
Cathédrale San Cristina de la Habana

Tailler expérimental de grafica
Habana vieja
Plafond du musée de la révolution
Che Guevara, Fidel Castro, Camilio Cienfuegos 
Ancien bureau du président 
La patrie ou la mort
Parquet central avec statue de José marti
Musée des beaux arts universels

Le Capitole

Grand théâtre de la Havane 
Le Capitole

Quartier chinois sans chinois
Vue depuis le castillo de los tres Santos reyes
Forteresse de San Carlos de la cabaña

Forteresse de San Carlos de la cabaña

Mini concert au restaurant el cañonaso
Monument à José Marti
Plaza de la revolucion

Cimetière cristobal colon

Monument aux pompiers mort lors de l'incendie de 1890
Monument aux morts de l'armée révolutionnaire 
Tombe d'Amélie goyri " milagrosa"



Callejon de Hamel
Rumba de rue
Stefania et Carlos
Oeuvre de Wilfredo Lam
La coppelia (glacier) film fresa y chocolate

Gare ferroviaire 
Playas del Este ( santa maria)
Pogolotti ( artiste cubain engagé dénonçant les USA)

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