truchocapic: Cabo de la Vela

Direction Cabo de la vela avec départ à 4h30 ds la région de la Guajira, ds un 4x4 dont les limitations de vitesses n'existent pas. On se serait cru ds un rally, mais en plus désagréable. Halte à Riohacha en attendant Ricardo notre hôte et guide pour les 3 prochains jours, quinquagénaire moitié italien et colombien, ayant vécu à Miami, très intéressant, passionné par sa région et d'une extrême gentillesse.

La région de Guajira regroupe une ethnie d'indigène, les wayu, logeant ds des cabanes de bois ou de briques, vivant en vendant des figues de barbarie, des langoustes, ou des produits artisanaux tel que des sacs typiques. Ds ce désert aride au frontière du venezuela, on rencontre quelques venezueliens expatriés de part la situation politique et économique catastrophique, avec des produits ayant échappés au contrôle de qualité, notamment la bière venezuellienne "polar" à l'arrière goût de crotin de cheval.

La végétation n'est guère prospère puisqu'on n'y trouve que des cactus et autres plantes grasses avec qq arbustes robustes. Un fort vent vient balayer cette région littoral peu vallonnée, idéal pour s'adonner au kitesurf. Le mercure grimpe rapidement dès 9h. La douche et la chasse d'eau se font au seau, avec un tonneau d'eau croupi à l'extérieur pour les toilettes et un tonneau d'eau propre non potable pour la douche. Ds toute la Colombie l'eau n'est paa potable au robinet. Il faut également savoir que l'eau en bouteille est plus chère que la bière, le coca ou autres boissons gazeuses enrichies en sucre. Nous passons l'après midi à nous reposer ds des hamacs à l'abri de cette chaleur étouffante. En fin d'après midi nous nous dirigeons vers " l'oeil de l'eau" ( ojo del agua) accompagnés des 2allemandes de 19ans partageant l'auberge de Ricardo. Et couché de soleil à la pointe. Puis petit apero au centre de kitesurf sous un ciel étoilé perçant dégagé sur la voie lactée, on y retrouve les constellations d'été. Cependant la fatigue est tellement omniprésente que je finis par m'endormir sur mon transat en laissant Stéphanie finir ma bière au crotin de cheval...